“... Un bon poète est-il un poète mort !? “
QUELQUES COMMENTAIRES VENUS D’HORIZONS TRÈS DIVERS :
Raoul Vaneigem, essayiste :
... Je pense que la voix des poètes est trop peu entendue.
Si Hölderlin se trouvait déjà autorisé à railler « À quoi bon des poètes en ces temps de détresse ?», il me semble qu’il aurait été aujourd’hui condamné plus prématurément encore au silence et à la folie .
Il y a dans l’œuvre d’emmanuelle k. cette authenticité qui tend désormais à disparaître au profit de l’effet. Nous sommes ici à contre courant de la quête ordinaire d’une notoriété vide.
Stéphane Vallet, mediapart :
... Un bon poète est-il un poète mort !? Pas un mot dans la presse. Seules quelques librairies, dans toute la France, a confirmé mon libraire, possèdent ce livre. Les bibliothèques, n'en parlons pas ! Et pourtant quelle voix !
Le rouge et le noir sont les couleurs d'emmanuelle k. Femme libre et libérée. Poète de toutes les transgressions, sans compromis, ni compromissions.
Aventureuse, résistante, rêveuse, solaire, révoltée, ludique, unique, inclassable. Solitaire (et solidaire). Sa poésie pense et respire, analyse et émeut. Rêves d'émeutes textuelles, ancrées dans le réel. Petits matins incendiaires. Poésie jaillie, syncopée, par rafales ivres de sensualité, de jeux de langue…
Abdellatif Laâbi, poète, prix Goncourt de la poésie 2009 :
… La complicité est là, au-delà de toute espérance.
C'est vrai que dans le ronron poétique courant, parfois l'on désespère d'entendre une voix qui sorte d'un corps vivant et non des brumes cérébrales, une voix qui atteste, fulmine et dénonce comme la vôtre.
Comme quoi il y a encore des humains parmi les poètes.
Je me réjouis de la belle démonstration que vous en avez fait…
Jean-Pierre Siméon, ex directeur artistique du Printemps des poètes :
… Je suis très sensible, à première lecture (trop) rapide à votre écriture vive, sensuelle, engagée - qui porte une énergie, un souffle singulier…
Laurent Beccaria, éditeur Les Arènes, directeur de la publication de la revue XXI :
…Quel beau livre ! Le projet, le papier, la mise en page, les quatre voix réunies dans un coffret/écrin… Vraiment une réussite. C’est de la belle ouvrage.
J’ai lu de nombreux poèmes qui ne sont pas sortis de n’importe où : c’est fort, juste, frappant. Bon vent à ce livre !
Alain Cavalier, cinéaste :
Tes mots sont le grain de ta peau et celui de ta voix. Tu nous invites à être chez toi, ensemble. L'aube, sans crier gare…
Marie-Claude Char :
Je trouver l’idée et la présentation belle et élégante – même si ces mots apparaissent bien légers par rapport au contenu. Encore merci et mes vœux que ces paroles atteignent leurs lecteurs.
Christine Tréguier, journaliste, Politis :
… Rouge et noir à l’extérieur, un titre qui frappe comme une évidence : Quand l’OBÉISSANCE est devenue IMPOSSIBLE. Rouge et noir le coeur, fait de quatre volumes imprimés sur du papier qui ressemble à du papier. De ces livres qui trouvent tout naturellement leur place au chevet, comme s’ils y avaient toujours été…
André Chenet, poète, éditeur de la revue en ligne Danger Poésie :
… La témérité de son engagement est plus que salutaire en ces temps de couardise revendiquée. Elle ouvre une voie d’écriture fertile, exigeante, réfléchie… Je pressens chez elle, en même temps qu’une force de caractère peu commune, une blessure profonde…
Pascale Hassoun, psychanalyste :
… Cadeau magnifique, très beau et le texte fort, puissant, qu’il faut lire à voix haute… Texte précieux à l’heure actuelle. Je pense que Jacques (Hassoun) aurait beaucoup apprécié tes textes et la position d’où tu les écris…
Yann Orveillon, poète, revue Les Voleurs de Feu :
… Il est des œuvres, des textes, des poèmes qui sont impossibles à critiquer tant ils embrassent et embrasent.
Les éléments de comparaison ne valent pas, les instruments de mesure n’existent pas. Les sentiments suscités sont tellement forts, profonds, personnels que « l’art de la critique » est impossible…
Sur les deux cent vingt deux pages que totalisent les quatre recueils tout serait à citer…
In Les Voleurs de Feu n° 25
Jean-Marc Moutout, cinéaste :
… J'ai mis du temps à ouvrir ton bel ouvrage. L'occupation certes, une crainte sûrement aussi, car je ne suis pas lecteur de poésie, hélas. Et une fois ouvert, je m'y suis plongé avec ravissement… J'ai aimé lire la révolte, la solitude, le désir, cette manière à toi de lier l'intime et le monde et aimé y entendre si souvent mes émotions.
Il faudrait en dire beaucoup plus et je ne sais pas le faire…
Gaëlle Josse, critique, revue Pages Insulaires n°10 :
… Qu’il est réjouissant, et réconfortant, de lire emmanuelle k. en ces temps de fadaises mollassonnes, de (con)sensualité bien-pensante, de postures faussement rebelles et de tiédeur de la pensée... ... Quel bonheur de rencontrer une pensée libre et une écriture forte, une telle subtilité de ressenti et une telle exigence ! Du souffle - pas du vent - du feu, du vrai, de la lave, et du corps. Une présence qui n’a pas froid aux yeux, ni aux mots. Même pas peur... ... emmanuelle k. porte en elle un torrent, un fleuve en crue, un geyser. Elle a écrit là un poème symphonique en quatre mouvements, avec cuivres et percussions. Une tragédie en quatre actes. Lecteurs frileux s’abstenir !
Et parfois, on est heureux. Mais si, ça arrive. emmanuelle k. est un poète. Cela fait beaucoup de bonnes raisons de la lire. Ne vous en privez surtout pas.
Jean Rochard, producteur, label nato :
… C'est superbe. Je me suis plongé dedans de suite. Quelle joie ! Pour vous offrir le coffret c'est ici